dremel 3D40Dremel et sa « nouveauté » : la 3D40 Idea Builder:

Fin 2014, je relayais le buzz de Dremel sur la sortie de sa première imprimante 3D, une copie chinoise d’entrée de gamme, rebadgée « Dremel » »

 

Dremel bouscule le fondement de l’impression 3D

Bien que vendue dans la plupart des grands réseaux de distribution comme Boulanger, CDiscount, etc. L’imprimante s’est très mal vendue. Elle cumulait la plupart des défauts dont étaient affublés les premiers modèles industrialisés : pas de plateau chauffant, un logiciel propriétaire, un support de bobine encastré, des composants de qualité médiocre à très mauvaise.

Dremel ne s’avoue pas battu et sort un « nouveau » modèle, le 3D40:

 

dremel 3D40

 

Pourquoi les guillemets à « nouveau »? Et bien si j’en juge les caractéristiques affichées, la seule nouveauté c’est la connectivité au réseau, WIFI et Ethernet. Même si j’ai l’air dubitatif sur cette machine totalement dépassée avant d’être commercialisée, cette connexion au réseau est une excellente chose; pour une ferme d’imprimantes 3D, elle est même indispensable. C’est une fonctionnalité que j’attendais avance impatience et c’est pourquoi j’évoque la sorte de cette machine qui -a priori- n’apporte rien de plus en terme de performances que le modèle précédent sorti en 2014.

Il est dommage que Dremel n’ait pas repris le concept original de Mathieu Heredia qui, avec sa carcasse en aluminium et sa tuyauterie luminescente du systeme de refroidissement liquide, bien que factice, en mettait plein la vue 🙂


Alors à qui est destinée cette machine très chère et sans attrait? Manifestement Dremel vise le marché de l’éducation. L’imprimante est fermée et assure ainsi un semblant de sécurité et dispose de deux connexions réseau (wifi et ethernet).

Par ailleurs, l’emplacement carénée de la bobine de filament implique d’acheter les bobines propriétaires du fabricant.

Il ne doit pas être difficile de bricoler ou de trouver des bobines compatibles dans le commerce mais bricolage et optimisation des coûts ne sont clairement pas les mamelles de l’Education Nationale.

Cette nouvelle imprimante est-elle un choix envisageable pour un premier achat en 2017? Sûrement pas!

Vendue plus de 1300 dollars et probablement plus 1500 euros TTC en France, cette imprimante 3D  n’innove en rien, hormis la connexion réseau. Il n’y a même pas de plateau chauffant ce qui limite l’utilisation de matériaux au seul PLA et éventuellement a un PETG de qualité. Non, décidément cette imprimante 3D n’a rien pour elle. Fuyez!