Dremel, le célèbre constructeur des plus mauvais outils du monde tente une nouvelle approche pour subtiliser votre pognon.

Non? Sans Blague?

J’ai du mal à comprendre pourquoi certains s’extasient devant cette « news » pathétique. D’une part, les caractéristiques de cette imprimante n’ont rien de bien sexy car elles se situent dans le bas du tableau.

dremel
Dremel ose tout. C’est même à ça qu’on la reconnait

Elle est vendue cher, 1000 dollars US ce qui donnera du 1100 euros minimum chez nous. A son crédit il faut avoir l’honnêteté de dire qu’elle possède un port de carte SD qui permettra -à priori- d’imprimer sans connexion avec un ordinateur. Un port bas de gamme et limité puisque qu’il n’est pas prévu pour gérer plus de 32Go. Certes, cela parait  beaucoup mais cette limite exclu l’usage d’une carte SD de grosse capacité comme bibliothèque d’objets.

Le pire est que cette imprimante hors de prix ne possède pas de plateau chauffant. Seul le filament à base de PLA pourra donc être exploité sur ce machin.

Dremel ne commercialisera pas sa pitoyable imprimante dans son réseau. C’est Amazon et HomeDepot qui se chargeront de la sale besogne d’écouler cette copie conforme de la Flashforge Dreamer, imprimante chinoise vendue par le chinois 3D Expert.

Flashforge-Dreamer
L’original… Chinois!

Certains diront qu’un constructeur important comme Dremel qui s’intéresse à l’impression 3D sera le tremplin qui permettra à d’autres industriels illustres de franchir le pas plus rapidement. Je ne le crois pas. Je pense que Dremel génère du buzz a peu de frais et que les conséquences seront contre productives. Les clients déçus ne reviendront pas.

Bon, je sais que pour lire 3DPrint4Ever régulièrement, il faut être un peu maso. Par conséquent, voici la source de cet billet.