Guide de réglage pour changement de buse

Ah, le grand saut de la buse de 0,4 mm à la buse de 0,6 mm ! C’est un peu comme passer de la bicyclette au VTT tout terrain : ça promet plus de vitesse, plus de sensations fortes, et bien sûr, plus de chances de se planter en beauté si on ne sait pas ce qu’on fait. Mais ne vous inquiétez pas, avec quelques réglages astucieux dans Simplify3D, vous serez bientôt en train d’imprimer comme un chef, ou du moins, sans trop de catastrophes. Voici comment transformer votre expérience d’impression 3D en une aventure épique (et hilarante) avec votre nouvelle buse de 0,6 mm.

Voici le guide de réglage pour changement de buse

1. La largeur d’extrusion : plus c’est large, mieux c’est ?

On dit souvent que la taille compte, et dans le cas des buses d’imprimante 3D, c’est plutôt vrai. Avec une buse de 0,6 mm, vous allez vouloir gonfler cette largeur d’extrusion jusqu’à environ 0,72 mm. Pourquoi ? Parce que plus c’est large, plus vous déposez de matière, et moins vous avez de chances de voir votre dimanche après-midi s’éterniser en regardant votre pièce s’imprimer. Pensez-y comme à la différence entre dessiner avec un feutre fin et un marqueur. Sauf que là, le marqueur peut aussi rater son coup et vous laisser un gribouillis indéchiffrable.

2. Hauteur de couche et changement de buse : grimper les échelons

Avec une buse plus costaude, vous pouvez vous permettre de monter les couches. On passe de la finesse d’un papier à cigarette à celle d’un bon vieux jean denim. Entre 0,3 mm et 0,4 mm, c’est le sweet spot pour une buse de 0,6 mm. Mais attention, monter trop haut, et vous finirez par imprimer la tour de Pise plutôt que cette jolie vase que vous aviez en tête.

3. Vitesse d’impression : appuyez sur le champignon !

Une buse plus grande, c’est un peu comme passer en cinquième vitesse sur l’autoroute. Vous pouvez imprimer plus vite, mais gardez un œil sur le compteur pour ne pas vous faire flasher par la police des imprimantes 3D. Une augmentation de 10 à 20% devrait vous permettre de sentir le vent dans les cheveux, sans pour autant éjecter votre filament hors de l’extrudeuse.

4. La rétraction : le yoyo du filament

Avec plus de matière qui défile, vous pourriez avoir besoin de jouer un peu plus avec la rétraction. C’est un peu comme le yoyo : si vous ne tirez pas assez sur la ficelle, votre yoyo (ou votre filament, dans ce cas) va pendouiller et faire des dégâts. Un petit ajustement et vous devriez éviter les fils indésirables qui s’accrochent partout, comme ces toiles d’araignée que vous prétendez ne pas voir dans le coin de votre chambre.

5. Température d’extrusion : chauffer sans brûler

Augmenter la température, c’est un peu comme ajuster le thermostat pour trouver la température de douche parfaite : trop froid, et vous êtes réveillé de façon brutale ; trop chaud, et vous vous retrouvez à danser la samba pour éviter les brûlures. Avec plus de filament, un petit coup de chaud peut aider à garder les choses fluides et agréables.

L’art délicat de l’impression 3D

Passer à une buse de 0,6 mm, c’est un peu comme évoluer de la bière en canette à la bière pression : avec les bons réglages, c’est une toute autre expérience. Avec un peu de patience, beaucoup de tâtonnements, et une bonne dose d’humour, vous maîtriserez l’art de l’impression 3D grand format. Et si tout échoue, rappelez-vous : au moins, vous aurez des histoires épiques (et peut-être quelques objets biscornus) à raconter.

 

buse laiton 04