Quelle imprimante 3D choisir en 2014?

Maître Tuladanlebaba me demande encore 1000 euros pour finaliser le transfert de la fortune du Prince nigérian mourant qui s’est pris d’affection pour moi. Pour rappel voici le récit de cette fantastique histoire.

Bonne nouvelle, la fortune avait été sous-estimée! C’est en effet plus de 320 millions de dollars (environ 237 millions d’euros) qui vont alimenter -très bientôt- mon compte. J’ai fourni mes références bancaires. Je suis si excité! Mais quelle histoire!

En attendant mon départ pour Bora Bora, chez 3DPrint4Ever.fr nous avons évalué le panel d’imprimantes 3D de bureau, présentes sur le marché en ce milieu d’année 2014.

Est-ce le moment d’acheter une imprimante 3D ou faut-il encore attendre?

Que doit-on exiger d’une imprimante 3D aujourd’hui?

Et enfin, quelle est l’imprimante 3D qui sort du lot?

Le marché de l’imprimante 3D personnelle ou -de bureau- a décollé il y a environ 3 ans. À l’époque il n’existait que des plans et quelques kits incomplets dont les pièces étaient quasi introuvables. Il fallait constamment détourner des pièces de leur utilisation habituelle: cartes électroniques, moteurs, ventilateurs, courroies, visserie, etc.

Seuls quelques geeks ayant une expérience en robotique (la technologie de l’impression 3D est issue de celle des machines-outils) avaient les compétences pour concevoir et construire leur modèle.

Rapidement, des bricoleurs entrepreneurs ont mis en vente des kits fonctionnels. Puis la production de ces kits s’est industrialisée, normalisée et enfin, des imprimantes 3D complètes ont été conçues et vendues. Parallèlement, la partie logicielle s’est simplifiée et aujourd’hui, imprimer en 3D est à la portée de tout le monde.

Cependant il convient de bien choisir son modèle car il subsiste encore beaucoup de vieux tromblons qu’il faut éviter à tout prix sous peine de cruelles désillusions: réglages et calibrages à n’en plus finir, objets imprimés ressemblant plus à une crotte qu’à la Vénus de milo attendue, etc.

Et enfin, il faut considérer le prix très élevé de cette technologie. Régulièrement, je rencontre des commerçants qui ont -à juste titre- l’intuition que l’impression 3D va décoller en France et qui veulent ouvrir un espace dédié ou ajouter cette corde à l’arc de leurs activités. Systématiquement, j’ai droit à la même question:

« Qu’est-ce que vous me conseillez comme imprimante 3D à vendre dans mon magasin, il me faudrait des modèles à 200 ou 300 euros maximum »

Et là c’est la douche froide et beaucoup reconsidèrent leur projet.

Cependant il est maintenant clair que le marché s’oriente vers ce type de machines. Pirate 3D est sur le point de commercialiser sa Buccaneer à 260 euros HT. Cette machine semble excellente sur le papier, notamment sa précision de 80 microns par couche vantée par le constructeur. Hélas, pour ce prix, l’imprimante ne possède qu’une seule buse n’accepte que du filament PLA, faute de plateau chauffant. Ce sont deux handicaps considérables heureusement contre-balancés par d’appréciables qualités (précision, Logiciel open source, choix de bobine ouvert) qui font de la Buccaneer ce qui se fait de mieux -et de loin- dans cette gamme de prix.

Une autre voie est ouverte par XYZPrinter avec son modèle Da Vinci 1.0 3D. Il s’agit d’une imprimante compacte, carrossée, simple d’emploi et vendue moins de 600 euros.

Le loup?

Les filaments sont vendus uniquement par XYZPrinter sous forme de boitiers propriétaires. Le parallèle avec l’impression 2D à jet d’encre et ses cartouches au prix exorbitant est vite fait. Il est néanmoins probable que nombre d’acteurs du secteur, issus d’une probable concentration, usent et abusent de cette stratégie. Cela a terriblement bien fonctionné avec l’impression 2D, il n’y aucune raison que le succès ne se reproduise pas avec la 3D.

Passé les premières désillusions concernant le tarif d’entrée élevé que doit-on exiger aujourd’hui d’une imprimante 3D? Comme je l’écrivais il y a quelques temps quand j’évoquais l’imprimante idéale, voici les fonctionnalités et les qualités que l’on est en droit d’attendre d’une imprimante 3D: