Impression 3D: introduction aux supports (suite)
Après avoir lu la première partie de mon introduction aux supports, vous vous êtes naturellement jeté sur votre logiciel pour aller décortiquer les possibilités offertes par les supports. Mauvaise idée!
En effet, les supports, c’est le diable, la peste. Vous vous précipiteriez vers une béquille si vous pouviez vous en passer?
Il faut avant toute chose étudier votre objet à imprimer en 3D: le but est d’imprimer sans support. En effet, des supports vont:
- accroitre la durée d’impression
- gaspiller de la matière
- abîmer votre objet
- vous faire perdre du temps en traitement post-impression (suppression des supports, grattage, ponçage, etc.)
Comment faire pour imprimer sans support? Deux approches sont à considérer. La première consiste à orienter différemment votre objet numérique, la seconde est de le retoucher. En effet, un support devient nécessaire en fonction de l’angle que forme votre objet ou une partie de celui-ci avec le sol, en l’occurrence le lit d’impression. Par conséquent, votre but consiste à réduire ces angles au maximum.
Cependant l’orientation ne suffit pas toujours et parfois les supports son inévitables:
Dans certains cas, cependant, il est possible de modifier l’objet numérique afin de supprimer les supports. Ce n’est pas une solution simple et il faut que ce que l’on retouche n’ai pas une incidence trop forte sur la fonctionnalité, la résistance ou tout simplement la beauté de l’objet à imprimer en 3D. Par exemple, la figure suivante représente deux pions de jeux d’échec. Le designer a ajouté de la matière sous la tête du premier pion afin de pouvoir l’ériger sans support. Malin!
Évidemment, cette méthode n’est pas à la portée de tout le monde. Il faut en outre, posséder un objet numérique éditable ce qui n’est pas le cas, des fichiers au format STL prêt à être imprimés. (Certains logiciels le permettent cependant).
Dans une troisième et dernière partie, nous verrons comment optimiser les supports quand ceux-ci sont inévitables. Je me baserai sur le logiciel Simplify3D mais toutes les opérations que je décrirai seront reproductibles par les gueux qui sont forcés d’utiliser autre chose. Les pauvres aussi ont droit d’imprimer en 3D. A ce propos, vous pouvez me retrouver tous les lundi soir, à la cour des miracles où j’officie comme bénévole dans la distribution gratuite de filaments recyclés, en compagnie Babette de Montrouduc, adjointe au maire ainsi que Germaine Bonneteau, vaillante militante communiste depuis 1896.
salut!
j’attends donc la 3eme partie! surtout que j’utilise simplify 3D 😉
#im_not_gueux